étincelle d’espoir
Cette nuit, une petite lueur de sérénité.
Les yeux fatigués ; les paupières tombantes.
L’envie de lâcher le clavier pour trouver le sommeil — première fois depuis longtemps.
Cette nuit, une belle éclaircie de joie.
Les commissures relevées ; la bouche en sourire.
Les fourmis, l’excitation, la hâte, les éclats de bonheur sur le visage – un peu plus d’un weekend avant de les partager à nouveau.
Cette nuit, une intense lumière de liberté.
L’esprit brumeux ; la tête dans les étoiles.
Déjà, les rêves de départs, de mouvements, de voyages, de retrouvailles à portée de mains – une poignée de jours, seulement, à attendre.
Cette nuit, une large explosion de tendresse.
La fumée de cigarette ; les battements saccadés du cœur.
S’imaginer retrouver le volume, la parole, la voix, les rires et les cris – bientôt, te dire, te murmurer, te souffler quelques mots doux à l’oreille.
Quelque chose comme : « Cette nuit, laissons-nous espérer. »
Parce que cette nuit, j’inspire une nouvelle et immense bouffée.
Avec la lune comme objet de clarté et une étincelle d’espoir dans l’obscurité.
À la nuit prochaine,
Tim.
Billet n°31
Nuit du 10 au 11 décembre 2020