©TimothéeCueff

Cette nuit, une petite lueur de sérénité.
Les yeux fatigués ; les paupières tombantes.
L’envie de lâcher le clavier pour trouver le sommeil — première fois depuis longtemps.

Cette nuit, une belle éclaircie de joie.
Les commissures relevées ; la bouche en sourire.
Les fourmis, l’excitation, la hâte, les éclats de bonheur sur le visage – un peu plus d’un weekend avant de les partager à nouveau.

Cette nuit, une intense lumière de liberté.
L’esprit brumeux ; la tête dans les étoiles.
Déjà, les rêves de départs, de mouvements, de voyages, de retrouvailles à portée de mains – une poignée de jours, seulement, à attendre.

Cette nuit, une large explosion de tendresse.
La fumée de cigarette ; les battements saccadés du cœur.
S’imaginer retrouver le volume, la parole, la voix, les rires et les cris – bientôt, te dire, te murmurer, te souffler quelques mots doux à l’oreille.

Quelque chose comme : « Cette nuit, laissons-nous espérer. »

Parce que cette nuit, j’inspire une nouvelle et immense bouffée.
Avec la lune comme objet de clarté et une étincelle d’espoir dans l’obscurité.

À la nuit prochaine,
Tim.


Billet n°31
Nuit du 10 au 11 décembre 2020

Derrière cet article se trouve Timothée Cueff, auteur et poète slameur aux envies d’aventures. Depuis 2023, il parcourt la France et l’Europe en quête de poésie, à bord de son van aménagé, irys.

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