j’ai soufflé sur ton nom — l’intro

Après Les Pieds dans l’eau — premier roman court paru aux éditions Lunatique,
je reviens avec le n°2 : j’ai soufflé sur ton nom.

Illustration de la couverture par Chloé Keste.

C’est très vite devenu une marque de fabrique : composer des fictions contemporaines, ancrées dans un ailleurs — pas vraiment de ce monde, mais pas hors du monde non plus. Jouer sur le doute, sans entrer dans le fantastique. Laisser l’imaginaire rythmé le récit, sans qu’il ne prenne le pas sur l’intrigue.

Car, finalement, ce qui compte, dans mon écriture, ce ne n’est jamais l’histoire, mais toujours les personnages.

Dans j’ai soufflé sur ton nom, comme dans Les Pieds dans l’eau, les personnages viennent, disparaissent, puis reviennent. On les croise, de rues en ruelles ; on fait leur connaissance, sans jamais vraiment savoir qui iels sont.

Premier roman de la collection contemporaine La Clandestine, j’ai soufflé sur ton nom introduit, chez Lézard des Mots, une voix dissidente — user de l’imaginaire pour lutter, dénoncer, se faire entendre.

Sous couvert d’une bataille plus grande que tout le reste, j’ai soufflé sur ton nom discute ce que cela signifie “lutter”. Quand tout est sur le point de se terminer, est-ce vraiment utile ? Peut-on agir, réagir, lorsque l’on sait que la fin approche ? Peut-on s’accrocher à l’espoir ? Et si l’espoir ne vient pas, que nous reste-t-il ? Le silence, peut-être.

« Le silence était un monstre depuis toujours. »
— timothée cueff

Des slams pour présenter les sept personnages du roman > sur Instagram.

Vidéos réalisées par @musixpt
Enregistrements et mix réalisés par @
tz_d_lastache
Acting par @
ayadoesthings_

Derrière cet article se trouve timothée cueff, auteur et slameur aux envies d’aventures. Depuis 2023, il·iel parcourt la France et l’Europe en quête de poésie, à bord de son van aménagé, irys.

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