©TimothéeCueff

Ce qui me manque :

  • le son des moteurs de voitures une fois la nuit tombée

  • la douceur des températures du sud

  • dire « chocolatine » à la boulangerie

  • sortir dans la rue en sarouel ou longue chemise à carreaux sans se faire juger du regard

  • les soirées jeux de dernières minutes

  • les gueules de bois

  • les parties d’Isaac, l’esprit complètement embrumé par l’alcool

  • déclamer des slams dans les rues, sous les ponts, passé minuit

  • errer pendant des heures sous la lune

  • préparer à manger à plusieurs

  • manger à plusieurs

  • les soirées frites/mayos avec les copaines

  • les « je ne fais que passer »

  • se faire offrir un verre sur la terrasse d’un bar

  • offrir un verre sur la terrasse d’un bar

  • faire des câlins faire plein de câlins

  • fumer avec quelqu’un

  • se retrouver pour fumer seul après avoir fumé avec quelqu’un

  • avoir de (rares/uniques) moments à soi

  • l’odeur des kebabs place saint pierre

  • les résidences d’écriture

  • s’embrasser

  • voyager

  • fumer des joints (de temps en temps)

  • faire des projets (en croyant vraiment à leur aboutissement)

  • être réveillé par des portes qui claquent

  • gueuler d’avoir été réveillé par des portes qui claquent

  • la surprise du silence

Chaque nuit, la liste semble s’agrandir.

Et, bien sûr, je n’oublie pas :

  • toi

À la nuit prochaine,
Tim.


Billet n°16
Nuit du 21 au 22 novembre 2020

Derrière cet article se trouve Timothée Cueff, auteur et poète slameur aux envies d’aventures. Depuis 2023, il parcourt la France et l’Europe en quête de poésie, à bord de son van aménagé, irys.

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